La Chine fait référence en matière de ventes de voitures électriques. Mais pour les réseaux de distribution, cette électrification du marché est synonyme de guerre des prix et demande à réinventer un business modèle qui ne fait plus recette.
En décidant de créer la nouvelle Twingo en deux ans, Renault a pris à bras le corps le temps de développement de ses modèles. Durant le salon de Shanghai, Le Journal de l’Automobile a rencontré Philippe Brunet, le maître d’œuvre de l'ACDC, le centre de développement avancé du constructeur au losange en Chine.
Le constructeur nippon entame une stratégie de reconquête du marché chinois. Nissan compte investir 1,2 milliard d’euros et annonce l’arrivée dans le pays de dix nouveaux modèles d’ici l'été 2027 contre huit initialement prévus.
Avec près de 1 000 exposants et un festival d'innovations technologiques, le salon de Shanghai est devenu, pendant dix jours, le centre de gravité de l'automobile mondiale. Marqué par l’essor des véhicules électriques et l’expansion des constructeurs locaux, l'événement illustre donc la montée en puissance de la Chine, devenue un acteur incontournable du secteur.
En pleine Design Week de Milan, BYD a frappé un grand coup en lançant officiellement sa marque haut de gamme, Denza, sur le marché européen. Le message est clair : le constructeur chinois, devenu le sixième mondial en 2024, est prêt à en découdre avec les mastodontes allemands du premium.
La marque du groupe Geely a annoncé vouloir réduire sa présence en Chine, en fermant des points de vente et en quittant sa coentreprise locale dédiée aux véhicules électriques. Polestar préférerait en effet recentrer sa stratégie sur certains marchés en Europe, notamment la France où le constructeur prévoit de démarrer ses activités courant 2025.
Avec un total de 586 149 exemplaires écoulés, les livraisons mondiales du groupe BMW ont accusé un recul de 1,4 % au premier trimestre 2025. La faute à une demande atone en Chine, son principal marché, où l’activité du constructeur a dégringolé de 17,2 %. En revanche, les ventes de modèles électriques ont, de leur côté, bondi de 32,4 %.
Pour relancer ses ventes, notamment électriques, la marque Volkswagen va dévoiler trois concept cars lors du prochain salon de Shanghai, du 23 avril au 2 mai 2025. De futurs modèles développés sur place avec trois coentreprises, qui illustrent la stratégie "in China, for China".
L'heure de la consolidation a-t-elle sonné en Chine ? Le rapprochement possible entre Dongfeng et Changan, deux constructeurs publics, pourrait donner naissance au premier acteur chinois, en volume de production.
La Commission européenne observe de près l'implantation industrielle du constructeur chinois en Hongrie. Elle souhaiterait savoir si des subventions provenant de Chine ne seraient pas contraires à la réglementation.
La marque chinoise Seres, un temps importée en France, change de nom pour devenir Aito et affiche d'importantes ambitions en Europe. Premier pays en ligne de mire : l'Espagne. En parallèle, le constructeur DFSK renouvelle l'intégralité de sa gamme.
A l'occasion de la Design Week, qui se tiendra à Milan (Italie), en avril prochain, le constructeur chinois annoncera le lancement en France et en Europe de sa marque haut de gamme Denza. Une berline de segment E sera le premier modèle disponible.
Alors que l’Europe veut réduire les importations des constructeurs chinois par la fiscalité, les pays de la communauté leur font les yeux doux pour qu’ils viennent construire des usines. Mais face à un marché de l’électrique qui stagne, ces derniers réorientent leur stratégie industrielle. Explications.
Le constructeur japonais Toyota vient d'annoncer l'implantation d'une usine à Shanghai, en Chine. À l'horizon 2027, elle produira un modèle Lexus ainsi que des batteries, avec une capacité initiale de 100 000 unités par an.
Le cabinet britannique Escalent a réalisé une étude sur l'appétence des clients pour les marques chinoises dans les cinq plus gros marchés automobiles européens. Les résultats montrent que ces dernières gagnent du terrain.
Cinq constructeurs, Tesla, BMW, SAIC, Geely et BYD, ont dénoncé devant la justice européenne les droits de douane supplémentaires appliqués aux véhicules électriques importés de Chine. L'exécutif européen prend acte et défendra sa position.
Durant l'année 2024, il s'est vendu 17,1 millions de véhicules électriques à l'échelle mondiale. Un volume en croissance de 25 %, mais essentiellement porté par la Chine (+40 %) qui représente plus de 64 % des ventes.
Avec une part de marché de 47,6 % en 2024, les véhicules hybrides et électriques ont dominé le marché chinois avec plus de dix millions d'immatriculations (+40,7 %). Cependant, si la demande est forte dans le pays, les exportations se compliquent.
Mobilians a recensé le pays de production de toutes les voitures électriques vendues en France en 2024. Avec l’application du score environnemental, l'impact sur les modèles sortis des usines chinoises a été massif.
Dans un marché automobile en baisse de 3,2 %, les marques chinoises ont connu des fortunes diverses. En pleine mutation, elles revoient leurs stratégies pour exister durablement. Mais entre chute des ventes, réseaux à développer et ambitions freinées par la fiscalité, leur avenir en France reste incertain.
Le constructeur chinois Chery, qui a signé en avril 2024 une coentreprise avec l'espagnol EV Motors, vient de sortir ses premiers modèles de l'usine de Barcelone (Espagne), sous la marque Ebro Motors. Il s'agit de deux SUV, thermique et hybride rechargeable.
Dans sa récente étude Automotive Outlook 2040, le cabinet Roland Berger souligne que la transformation de l'industrie automobile mondiale est en marche et inéluctable. La Chine et de nombreux pays émergents sont amenés à représenter près de 60 % des ventes de véhicules sur la planète.
Dans un contexte de forte concurrence et de montée importante des marques chinoises sur leur marché local, leurs homologues européennes, principalement premium, se voient dans l'obligation de soutenir leur réseau. Cela sera-t-il suffisant pour éviter les faillites ?
Les constructeurs chinois dominent désormais 60 % du marché automobile national, profitant d'une demande accrue pour les marques locales. Des géants comme BYD, Geely et Chery dépassent leurs homologues étrangers et renforcent leur présence en Europe.
Le Journal des Flottes a réuni en plateau quatre experts afin d'évoquer l'offensive des marques automobiles chinoises en France et l'intérêt qu'elles peuvent représenter pour les flottes d'entreprise. Ils s'exprimeront lors d'une émission diffusée en ligne mercredi 20 novembre 2024, à 11h. Les inscriptions sont ouvertes !
En imposant des droits de douane compensatoires dès le 1er novembre 2024, la Commission européenne souhaite protéger les constructeurs automobiles. Mais les équipementiers, qui génèrent 75 % de la valeur d'une voiture, ne bénéficient d'aucun bouclier.
Dans un contexte inédit où de nombreux acteurs souhaitent s’implanter en France, les distributeurs font face à une abondance de choix sans pour autant avoir tous les tenants et aboutissants. Comment dès lors intégrer ces nouvelles marques dans son portefeuille ?
Si l'édition 2024 du Mondial de l'Auto a été l'occasion pour de nombreuses marques de revenir dans les halls du parc des expositions à Paris, tous n'ont pas le même poids sur la planète. Le cabinet Inovev a réalisé une étude sur les performances de tous les acteurs présents. Instructif.
Présent au Mondial de l’Auto 2024, Martin Sander, nouveau membre du directoire de la marque Volkswagen en charge des ventes, du marketing et de l’après-vente, a accordé un entretien aux journalistes français. Le dirigeant est revenu sur la situation financière de la marque, ainsi que sur sa compétitivité en Europe et en Chine.
Le cognac devient le premier dommage collatéral de la guerre qui oppose Bruxelles à Pékin sur les importations de voitures chinoises. Le ministre du Commerce, Wang Wentao, a prévenu que d'autres filières pourraient être l'objet de sanctions comme le porc et les produits laitiers.
Le vice-chancelier allemand a rencontré le ministre chinois du Commerce avant que celui-ci n'arrive à Bruxelles pour discuter des récentes taxes douanières contre les importations de voitures chinoises. Berlin veut éviter une mécanique de représailles commerciales réciproques qui nuirait à ses exportations industrielles.
Après l'Allemagne, c'est l'Espagne qui s'est positionnée contre le programme de taxes d'importations supplémentaires sur les voitures chinoises. Les États membres de l'UE doivent se réunir à l'automne pour acter cette décision de la Commission européenne appliquée provisoirement depuis juillet 2024.
Annoncée le 20 août 2024, la taxation des véhicules électriques importés de Chine pendant cinq ans doit devenir définitive en octobre prochain. Le ministre chinois du Commerce, en visite à Bruxelles le 19 septembre 2024, va tenter de plaider sa cause, sur fond de divergence entre pays européens.
Le doublement des taxes appliquées aux véhicules électriques sortis d'usines chinoises par le Canada ne passe pas du côté de Pékin. Le 6 septembre 2024, le gouvernement a réclamé à l'Organisation mondiale du commerce des consultations avec la partie adverse. Le but est de faire annuler cette décision pour "bafouement des règles de l'OMC".
Porté par son marché domestique, où les véhicules électriques ne cessent de gagner du terrain, BYD affiche un bénéfice net semestriel de 1,7 milliard d'euros, en hausse de 24,4 %. Cela étant, la guerre des prix s’intensifie en Chine.
Le 27 août 2024 dans Bloomberg, XPeng a évoqué l'installation d'une usine et d'un data center en Europe. Le constructeur de véhicules électriques emboîte ainsi le pas à plusieurs autres groupes chinois qui ont débuté leur ruée vers l'Europe. L'objectif est d'échapper aux taxes mises en places par Bruxelles et l'Amérique du Nord sur les véhicules électriques produits en Chine.
Au terme d'une période de consultation d'un peu plus d'un mois, le gouvernement canadien a présenté ses mesures à l'encontre des véhicules électriques chinois importés. Mis sous pression par les industriels locaux, Ottawa va se montrer sévère dans ce dossier.
La Commission européenne réajuste son dispositif de droits de douane supplémentaires imposés aux véhicules électriques chinois importés en Europe. Elle prévoit ainsi d’appliquer une taxe de 9 % aux modèles électriques de la marque américaine Tesla fabriqués en Chine.
Le constructeur allemand BMW annonce le rappel de 1,36 million de véhicules en Chine à cause d’un problème sur des airbags de l’équipementier Takata. Selon l’autorité de régulation des marchés (SAMR), il y a un risque d'explosion des coussins gonflables, ce qui pourrait blesser les passagers.
La filiale du géant chinois de l'immobilier, lui-même en grande difficulté, n'a pas réussi à se refinancer pour relancer ses activités. Hengchi, dont l'ambition était de devenir le numéro un mondial des voitures électriques, n'a jamais percé.